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Le Cégep et son CTA : atout économique pour la région

5 DÉCEMBRE 2014 – La contribution du Cégep, de l'ÉNA et de son CTA représente 1000 emplois de qualité et plus de 76 M$ dans la région de Longueuil.

 

 

Selon l’étude La contribution économique des cégeps et des centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT), réalisée par KPMG-SECOR pour la Fédération des cégeps et le Réseau Trans-tech, le réseau collégial public, avec ses 48 établissements et ses centres collégiaux de transfert technologique, rapportait annuellement, en 2012-2013, 9,8 milliards de dollars à la société québécoise. 

Cette étude révèle également que, si mener un étudiant de cégep jusqu’à l’obtention de son diplôme d’études collégiales (DEC) constitue une dépense publique de l’ordre de 47 000 $, une fois son DEC obtenu ce même étudiant produira des entrées fiscales de 200 000 $ de plus pour le gouvernement sur l’ensemble de sa vie active. « Avec plus de 7200 étudiants inscrits à l'un de ses 20 programmes d'enseignement régulier et ses 9900 en formation continue et en formation en entreprises, le cégep Édouard-Montpetit et son École nationale d'aérotechnique, en plus de former des citoyens responsables, participent activement à la formation de la relève et répond aux besoins de main d'œuvre du marché du travail par le biais de ses programmes», expose Serge Brasset, directeur général du cégep Édouard-Montpetit et directeur de l’École nationale d’aérotechnique.

 

Un centre de transfert technologique en croissance

Selon cette même étude, les CCTT contribuent de manière importante à l’économie du Québec par leur impact sur le soutien et le développement des entreprises et sont des moteurs économiques importants dans les différentes régions du Québec. En 2012-2013, près de 4000 entreprises et organismes ont pu bénéficier du soutien des CCTT dans leurs projets de recherche et d’innovation. L'impact des CCTT sur la profitabilité des entreprises est estimé à 210 M$ en 2012-2013.

Le CTA est un CCTT associé au cégep Édouard-Montpetit situé sur le campus de son École nationale d’aérotechnique à Saint-Hubert. « Au cours des dix dernières années, le CTA a décuplé son chiffre d’affaires en plus d’investir près de 18 M$ en infrastructures de recherche pour les matériaux composites, l’avionique, la métrologie, les opérations aériennes et l’usinage. Le CTA mène chaque année plus de 200 projets avec une cinquantaine de partenaires, dont une majorité de PME », souligne Pascal Désilets, directeur général du CTA.

Au Québec, le CTA et les 49 autres centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT), affiliés aux cégeps et collèges, sont des centres de recherche appliquée qui collaborent aux projets de recherche et d’innovation des entreprises et des organismes. Les CCTT sont regroupés en réseau, le Réseau Trans-tech.

 

Des bénéfices pour la société québécoise

Les CCTT génèrent aussi un effet de levier important pour les investissements publics. En 2012-2013, l’effet de levier moyen du financement public de fonctionnement se chiffrait à 4,3 : chaque dollar investi dans le fonctionnement des CCTT par le gouvernement du Québec contribuait à soutenir 4,30 $ de projets.

En 2012-2013, l’investissement du gouvernement du Québec dans les 46 CCTT a représenté une somme de 19,8 M$. Pour la même année, les dépenses de CCTT ont permis de générer des entrées fiscales et parafiscales de 18 M$ pour le gouvernement du Québec et de 7 M$ pour le gouvernement fédéral.

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