Fondé en octobre 2016, le CEFIR a acquis une notoriété importante dans le milieu de la recherche universitaire ainsi qu’au sein du réseau collégial. L’équipe du CEFIR a notamment présenté 20 conférences sur le phénomène de la radicalisation dans les cégeps Édouard-Montpetit, de Saint-Hyacinthe, de Saint-Jean-sur-Richelieu et de Lanaudière. Il a également collaboré avec des chercheurs réputés au Canada et à l’étranger dans le cadre de colloques et de publications scientifiques.

Participation à un colloque international au Maroc

Les 16 et 17 novembre 2018, le CEFIR était invité à présenter le fruit de ses recherches à l’occasion de la 2^e rencontre « Religions et sciences sociales » à l’Université Sidi Mohammed Ben Abdallah de Fès au Maroc. Ce rendez-vous scientifique était organisé par la Chaire UNESCO d’étude des fondements philosophiques de la justice et de la société démocratique de l’UQAM en collaboration avec le CEFIR ainsi que d’autres universités marocaines.

Plus de 250 participants ont assisté aux présentations de chercheurs reconnus provenant du Maroc, de la France, de l’Espagne, de la Tunisie et du Québec. « Pour le CEFIR, cette rencontre fut l’occasion de tisser des liens avec des chercheurs étrangers dans le but d’harmoniser les connaissances et les pratiques en prévention de la radicalisation, affirme M. Martin Geoffroy, directeur du CEFIR et professeur-chercheur en sociologie. Il ouvre la voie également à un plus grand rayonnement du CEFIR à l’international. »

Une nouvelle postdoctorante

Un nouveau membre s’est récemment joint à l’équipe du CEFIR. Mme Isabelle Lemelin, postdoctorante à l’UQAM, réalisera ses travaux de recherche sur les femmes martyres musulmanes sous la supervision de M. Martin Geoffroy. Mme Lemelin est détentrice d’une prestigieuse bourse du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) qui soutient des milliers d'étudiants-chercheurs s’illustrant par l’excellence de leurs travaux.

« Il est très rare que le FRQSC s’affilie à un centre de recherche collégial pour appuyer les travaux d’une étudiante au postdoctorat, indique M. Geoffroy. C’est à la fois un honneur pour le CEFIR d’obtenir cette marque de reconnaissance et d’accueillir Mme Lemelin au sein de son équipe. Sa collaboration permettra d’enrichir les connaissances sur la radicalisation et d’informer davantage les jeunes et le grand public face à ce phénomène. »